Bienvenue sur mon Blog « passion Montessori »

Je suis Edwige NAU, heureuse maman de 3 enfants nés respectivement en 2008, 2013 et la petite dernière en 2016. J’ai commencé personnellement à m’intéresser à l’éducation à partir du moment où j’ai eu le privilège de devenir maman pour la première fois à 22 ans.

Mais avant cela, j’ai grandi dans une famille avec une mère directrice d’école et un père professeur de mathématiques au collège. J’ai donc vraiment baigné dans un environnement où la réussite dans la vie passait par un parcours scolaire d’excellence.

J’aimais bien l’école même si j’ai évolué dan un système très traditionnel avec une pédagogie vraiment à l’ancienne parce que j’y réussissait bien. Après l’obtention d’un bac S à 18 ans j’ai pris conscience que je ne savais pas trop ce que je voulais faire alors que je venais de passer 15 années de scolarité. Je me suis dit que l’école devrait pouvoir déceler assez tôt  le potentiel de chaque élève pour l’orienter dans la voie qui correspond à son talent. J’ai fini par faire un BTS pour travailler dans la relation clientèle dans le secteur du tourisme, ce qui me plaisait bien.  Ensuite je suis devenue Maman et je me suis alors mise à lire tous les livres que je trouvais sur l’enfance, éducation des enfants à commencer par Françoise DOLTO, Edwige Antier, Aldo Naouri… afin d’accompagner au mieux mon fils au quotidien dans sa découverte du monde. Devenir parent m’a permis de commencer à questionner le monde en terme de transmission dès mes 22 ans.

Au travers de mes lectures, j’ai entamé une réflexion sur la transmission du savoir pour permettre aux enfants de réussir et de s’épanouir.

J’avais un tel désir de communiquer le plaisir d’apprendre à mon fils et à ma fille qui était venue au monde entre temps, que j’ai voulu reprendre mes études en 2014 pour étudier les sciences de l’Education à l’université de Bordeaux. J’entendais tellement parler de l’échec scolaire que je me disais qu’il y avait bien quelque chose à faire pour aider tous ces enfants qui sortent chaque année du système scolaire sans diplôme afin de les réconcilier avec l’école. J’ai pu durant mon année de formation étudier tous les pédagogues de l’antiquité à nos jours, et  des disciplines comme la sociologie, la psychologie de l’éducation. Cette année à la fac pour moi fût tellement riche aussi bien sur le plan intellectuel que relationnel !

Une fois ma licence validée (avec une mention bien:-) j’ai eu l’occasion de faire l’année qui a suivie l’instruction en famille avec mon fils qui était en ce1 afin de l’accompagner dans ses apprentissages et lui donner de comprendre qu’on peut apprendre partout et pas seulement à l’école.

En étant parent éducateur, j’ai eu la grande joie de me former à la pédagogie Montessori dont j’avais entendue parler brièvement à la fac. Je m’interressais beaucoup plus à d’autres pédagogies alternatives du type Freinet, trouvant Montessori un peu trop élitiste et réservée aux enfants de milieu social favorisé et donc pas du tout accessible à toutes les bourses. Cette formation a complètement fait tomber mes préjugés et m’a permis d’avoir une vision plus juste de Maria Montessori qui a consacré plus de 50 années de sa vie à permettre d’abord aux enfants de quartiers défavorisés à Rome et ensuite à tous les enfants du monde de developper leur potentiel au maximum avec un matériel scientifique esthétique et auto correctif. J’ai ainsi durant cette formation pu approfondir les grands principes de cette pédagogie, ce qui a été pour moi une grande révélation: de savoir qu’entre 3 et 6 ans les enfants étaient capables d’apprendre en autonomie et avec beaucoup de facilité quand ils évoluent dans un environnement préparé et riche, pour moi c’était génial.

Moi qui au début avait de réticences à l’égard de cette pédagogie , j’ai compris en étudiant la vie de Maria Montessori qu’elle a été une femme avant gardiste qui a inventé une méthode d’éducation innovante utilisée dans le monde entier.

 

Je me suis donc progressivement équipée en matériel Montessori, d’abord pour l’utiliser avec mes enfants et ensuite dans le cadre des ateliers que j’ai débutés fin 2016 afin d’offrir un espace de liberté aux enfants qui peuvent librement choisir d’apprendre.

Pour moi, cette notion de choisir d’apprendre librement est tellement importante parce que je me suis toujours demandée le nombre d’enfants qui iraient à l’école chaque jour, s’il n’y étaient pas contraints, puisque l’instruction en France est obligatoire jusqu’à 16 ans ?

Le drame dans tout ceci c’est que _même si on comprend facilement la volonté d’un pays de former tous ses citoyens afin que tous sans exception se constituent un socle commun_ on se rend vite à l’évidence que l’on ne peut obliger personne à apprendre, c’est ainsi q’un trop grand nombre de nos enfants vont subir au lieu de choisir leur parcours scolaire attendant l’année de leurs 16 ans comme une délivrance.

Je ne sais pas vous mais je pense qu’on aime trop nos enfants pour les laisser dans cette réalité sans rien faire…