Ces écrans qui retardent le développement de nos enfants.

A quelques jours des vacances, j’ai trouvé important d’aborder dans cet article comment les écrans ralentissent sérieusement le développement cognitif de nos chers bambins. Il s’agit d’un réel danger pour nos enfants dont nous devons prendre conscience et je vous donne des clés pour endiguer « ce mal du siècle »

Comment L’enfant développe t il ses capacités de cognition ?

Nous savons que les touts petits enfants apprennent en développant leur sens jusqu’à 6 ans c’est à dire avant l’entrée en primaire. L’autre facteur qui permet le développement du cerveau d’un enfant en plus de l’exploration sensorielle, est le langage, en interaction avec les personnes qui l’entourent et les situations qu’il est en train de vivre. Le développement naturel d’un petit ne nécessite donc pas l’utilisation des écrans, pourquoi pourrait on se demander ?

Avant 6 ans, les capacités de communication, de relations et de cognition se développent quand il est en interaction avec ses paires ou un adulte et pas quand il passe sa journée devant un écran (6 ans en moyenne) quelqu’il soit (TV, tablettes, smartphones). Les recherches récentes en psychologie ont prouvé que les enfants qui ont une consommation massive d’écran développent des troubles d’ordre autistiques qui se manifestent par : un retard de développement de langage, un regard fuyant, la non compréhension d’une consigne simple, l’incapacité de développer des relations sociales simples avec ses paires.

Saviez vous d’ailleurs qu’une demi-heure passée devant un écran peut entraîner une augmentation de 49 % du risque de retard dans l’apprentissage du langage. C’est ce que concluait une étude rendue publique il y a 2 moins, menée par des scientifiques canadiens auprès des tout petits.

Notons également que ce temps que les petits passent passivement devant tous ces écrans constitue du temps « volé » qui ne permet pas du tout la maturation du cerveau puisque l’enfant est tout simplement captée par des flash lumineux incessants qui nuisent à son attention.

On peut se dire peut que dans un monde aussi connecté que le nôtre cela semble judicieux d’initier très tôt la nouvelle génération à l’utilisation de ces bijoux de technologie, pour les aider à développer des compétences dans ce domaine assez tôt mais en fait c’est tout le contraire qui se produit.

Moi, une chose qui me sidère également devant ces nouvelles habitudes que nous cherchons à inculquer très tôt à notre progéniture, c’est de remarquer que les cadres des grandes entreprises de la Silicon Valley font le choix d’inscrire leurs enfants dans des écoles à pédagogies alternatives comme Montessori qui préservent les élèves des écrans. On peut se souvenir également de Steve Jobs qualifié de « père low tech » puisqu’il avait admis que ses enfants n’avaient jamais utilisé l’ipad

On sait d’ailleurs aujourd’hui, que La consommation massive des écrans représente une menace pour la créativité, le comportement social et la concentration des élèves.

Le constat accablant des professionnels

Dans une tribune du journal le monde datant du 31/05 dernier, un collectif de médecins et de psychologues tiraient la sonnette d’alarme sur les dangers que représentent l’exposition toute la journée des enfants devant les écrans, je me permets de vous en mettre ici un extrait :

« Nous recevons de très jeunes enfants stimulés principalement par les écrans, qui, à 3 ans, ne nous regardent pas quand on s’adresse à eux, ne communiquent pas, ne parlent pas, ne recherchent pas les autres, sont très agités ou très passifs. La gravité de ces troubles nous conduit à réinterroger les éléments déjà exposés dans des articles précédents.
Captés ou sans cesse interrompus par les écrans, parents et bébé ne peuvent plus assez se regarder et construire leur relation. Les explorations du bébé avec les objets qui l’entourent, soutenues par les parents, sont bloquées ou perturbées, ce qui empêche le cerveau de l’enfant de se développer de façon normale.
Ces deux mécanismes – captation de l’attention involontaire et temps volé aux activités exploratoires – expliquent à eux seuls les retards de langage et de développement, présents chez des enfants en dehors de toute déficience neurologique« .

Comment occuper concrètement nos kids sans les écrans ?

Une fois que nous avons expliquer les troubles d’apprentissages qu’engendrent les écrans chez nos chers bambins, encore faut il savoir quelles activités/jeux leur proposer au quotidien pour leur épanouissement intellectuel. Il nous revient à nous parents, d’accompagner nos enfants dans l’acquisition de nouvelles habitudes (cela ne va certes pas être facile mais très utile), s’ils passent déjà beaucoup de temps sur les écrans.

Pour mes enfants par exemple il y a 2 ans ans, j’ai instauré par jour un « credit de 45 min » pour la télévision et la tablette. En fait, cela n’a pas été aussi difficile comme je le pensais, j’ai juste pris le temps en amont de bien expliquer à mon grand à l’époque que nous allions organiser dorénavant notre temps autrement et qu’il n’aura pas le temps de s’ennuyer, tellement les nouvelles activités allaient êtres enrichissantes et divertissantes;

Dieu merci, j’ai un fils qui aimait déjà lire à l’époque et il a juste diversifier ses goût en y ajoutant, les romans jeunesse, Journaux d’actualité, en plus des BD qu’il affectionne particulièrement. Nous avons passé plus de temps dans le parc pour les activités comme le vélo, les rollers, le foot.

Aussi pouvez-vous ajouter selon l’âge de votre progéniture, des jeux de logo, d’imitation, de pâte à modeler, puzzle, des jeux de société et bien plus encore… Et le plus important surtout c’est de faire avec eux autant que possible, parce que ce que nos enfants apprécient vraiment c’est de passer du temps de qualité avec leurs parents pour garder des souvenirs toute leur vie.